Neue Bergfahrten in den Schweizer Alpen 1896
Mont Blanc - Gebiet.
Pointe du Piolet ( 3679 m Kurz 2 ). 14.August. Mr. G. Yeld mit François und Silvain Pession von Valtournanche brachen von der Triolet-Hütte auf und erstiegen in tiefem Schnee mühsam den Gipfel in 6 Stunden; Rückweg in 3*/2 Stunden Marschzeit. Der Berg hat vier Spitzen; die niedrigste davon liegt am nächsten beim Col du Piolet, von welchem der Name hergenommen wurde. Der erstiegene höchste Gipfel ist der dritte westwärts vom Col du Piolet. Beim Aufstieg schlugen sie so ziemlich die gerade Richtung ein, beim Abstieg hielten sie sich mehr östlich. A.J. Nr. 134, pag. 245.
Aiguille de Tronchey ( 3500 m Mieulet ). 19. August. Die Nämlichen verließen die Hütten von La Vachey um 2 Uhr 40 Min. morgens und erreichten den Gipfel, den höchsten, im Rücken zwischen den Grandes Jorasses und der Aiguille de l' Evêque um 12 Uhr 4 Min. Wirkliche Marschzeit 61U Stunden; Abstieg in 3 Stunden 13 Minuten bis auf die obersten Grashalden. Im Aufstieg berührten sie den Troncheygletscher, von welchem der Name hergenommen ist, nicht, sondern hielten sich östlich davon. Die Höhe, die bei Kurz nicht angegeben ist, scheint beträchtlich höher zu sein, als Mieulets Karte annimmt. A.J. Nr. 134, pag. 245.
Aiguille des Petits Charmoz ( 2868 m Kurz ). 5. Juli. MM. J. H. Wicks und C. Wilson und Miss Mary Pasteur erstiegen den Gipfel über den Südkamm; der Sattel zwischen Grands Charmoz und Petits Charmoz wurde durch eine Felskletterei von der Seite der Mer de Glace erreicht und von da der Kamm ziemlich genau verfolgt bis zum Gipfel. Nur an zwei oder drei Stellen hatte man nach der einen oder andern Wandseite auszuweichen. Die Ersteigung erforderte 3 Stunden guter Felskletterei und scheint in dieser Weise noch nicht gemacht worden zu sein, obschon der Sattel von der Nantillonseite schon erstiegen und der Gipfel durch die Westwand, etwas unterhalb des Südgrates, schon erreicht worden ist. A.J. Nr. 134, pag. 246.
Dent du Requin. Auf teilweise neuem Wege. 9. Juli. MM. J.H. Wicks und C. Wilson mit Alfred Simond erstiegen einen steilen, kleinen Gletscher bis zu den Felsen der Südwand und griffen diese ganz westlich, nahe dem Fuß des Südwestkammes, an; diesem folgten sie bis etwa 200 Fuß unterhalb eines hutförmigen Vorsprungs, schlugen sich dann rechts in die Felsen und erreichten in schwieriger Kletterei diagonal aufsteigend bei dem schmetterlingsartigen Schneefleck die Route der Besteigung von 1893, welcher sie nun bis zum Gipfel folgten. A.J. Nr. 134, pag. 246.
Aiguille de Tricot ( 3681 m Kurz ). 18. September. M. Charles Bosviel mit J. Petitgax und A. Estivin verließen den Pavillon des Deux Frères auf dem Col de Tricot um 4 Uhr morgens und erreichten, längs der Abhänge des Mont Tricot hinschreitend, den kleinen Seitenarm des Glacier de Miage français, welcher von der Aiguille de Tricot herabkommt; sie traversierten dieses Gletscherplatean etwas ansteigend und erstiegen sodann die faulen und frisch verschneiten Felsen des Westkammes bis 50 Meter unterhalb des Gipfels. Hier erreichten sie den Hauptkamm und den Gipfel um 10 Uhr. R. A. L. Januar 1897, pag. 16.
Aiguille du Moine über die Westwand. 29. Juli. M. Alex. Brault begab sich von Montanvers zum Couvercle, umging auf dem Gletscher die Aiguille und griff die Westwand an, welche gegenüber der Aiguille du Dru aufsteigt. Die schwierige Felskletterei dauerte 6 Stunden; auch der Übergang über den Bergschrund machte Schwierigkeiten wegen der Steilheit des zu demselben führenden Firnhanges. R. A. L. 1896, pag. 267.
Aiguille d' Estellette ( 2975 m ). 26. August. S6 Giulio Brocherel verließ um 6 Uhr 30 Min. die oberen Hütten der Allée blanche, umging die Pyramides calcaires nach Westen und erreichte um 7 Uhr 30 Min. die rechtsseitige Moräne des Glacier d' Estellette. Diesen überschritt er in seinem mittleren Teil. Jenseits stieg er ein steiles Schneecouloir hinan und erreichte einen Schneesattel zwischen der Aiguille d' Estellette und einem Felsturm, welcher dem Grat der Aiguille du Glacier angehört. Von diesem „ Col d' Estellette " aus, welcher den Glacier de l' Allée blanche überblickt, griff er, sich rechts wendend, den aus Gneisschiefer gebildeten Westgrat der Aiguille d' Estellette an. Die nordsüdliche Richtung der Schichten und die faule Beschaffenheit des Gesteins machten die Besteigung schwierig und gefährlich. Um 9 Uhr 10 Min. erreichte er den Gipfel, verließ ihn um IOV2 Uhr und war um 11 Uhr 30 Min. bei den Hütten zurück. R.M. 1897, pag. 88.
Aiguille de la Varappe ( Westgipfel ). 24. August. Mr. Val. A. Fynn mit François Biselx erstieg diesen Gipfel vom Fuß der Fenêtre de Saleinaz auf dem Saleinazgletscher durch ein Couloir auf den Südwestgrat und von da zur Spitze.
Grand Barrel mit Übergang zum Petit Darrei. 25. August. Die Nämlichen.
Tête Biselx direkt vom Saleinazgletscher. 27. August. Die Nämlichen. Alp. 1896, pag. 147.
Alpen des Chablais und Dent du Midi.
Haute Cime über die Nordseite. September 1895. Die Führer Fred. Coquoz und Jean-Pierre Revaz von Salvan erreichten in schwieriger Kletterei den Hauptgipfel der Dent du Midi von der Einsattlung zwischen le Doigt de Salanfe und Haute Cime in 3V2 Stunden vom Doigt aus. E.d.A.. 1895, pag. 434.
Pointe Beaumont ( Punkt 2474 im Massif de la Rebarmaz ). Erste Traversierung. 9. August. Mr. Théodore Tesse mit Pierre-Louis Délez erreichte um 11 Uhr morgens nach unschwieriger Traversierung der Dent d' Emaney den Col de Fénestral. Von hier erstiegen sie den Kamm der Rebarmaz, welcher den Col beherrscht, umgingen einen Felsturm, etwa 80 Meter über dem Col, auf seiner linken Seite, erreichten so wiederum den Grat, passierten im Reitsitz kletternd sechs aufeinanderfolgende Felszacken und erreichten so den Gipfel in 1 Stunde 20 Minuten vom Col aus. Rückkehr auf dem gewöhnlichen Wege: Couloir Beaumont, Col de Fénestral, Fins-Haut und Salvan. E.d.A.. 1897, pag. 27.
Penninische Alpen.
Luette. Neuer Aufstieg über den Nordostgrat. August. R. Helbling, Fr. Grob und Labhardt. S.A.C. XXXII, pag. 93.
Petit Combin. Neuer Abstieg über den Nordgrat. August. Die Nämlichen. S.A.C. XXXII, pag. 98.
Punkt 3625 zwischen Petit Combin und Combin de Corbassière. August. Die Nämlichen. S.A.C. XXXII, pag. 101.
Bec d' Epicoun ( Traversierung Nordgrat-Südwestgrat ) und Monte Cervo ( über die Westflanke ). August. Die Nämlichen. S.A.C. XXXII, pag. 104.
Point 3576 de la chaîne sud du Mont Bridé, Aigle de l' Ancien ( 3411 m ), Aigle de Lenaie ( 3146 m ). Le 15 juillet. M. Julien Gallet, avec Antoine Bovier père et fils, partirent d' Arolla à 2 h. 50 du matin et firent l' ascension du Mont Brûlé, dont ils touchèrent le sommet à 8 h. 30. D' ici, ils descendirent la crête au sud sans difficulté jusqu' au point 3576 ( 9 h. ). Continuant toujours l' arête au sud, et traversant un couloir de glace à l' ouest, ils arrivèrent à l' Aigle de l' Ancien à 9 h. 40. Cette cime a l' air d' une vieille tour en ruines; la vue est admirable sur la Dent d' Hérens et la chaîne du Valtournanche. Après une halte, ils reprirent leur route jusqu' à l' Aigle de Lenaie ( 10 h. 30 ), mais ils n' eurent pas le courage de continuer jusqu' au bout, l' arête étant encore longue et coupée de fortes brèches jusqu' au dernier sommet, la „ Becca les Noires ", 2987 ».
Ils descendirent donc la paroi est de la chaîne par des rochers abrupts, terminés par de profondes ravines, et arrivèrent à l' alpage supérieur de la Valpelline vers 1 h. après-midi et à Prarayé à 3 h.
( Prarayé est devenue beaucoup plus confortable que ne l' indiquent les guides Tschudi et Baedeker: il y a 8 lits pour les touristes, bonne nourriture et excellent vin. Malgré cela, il n' y passe presque personne en fait d' alpinistes. ) Becca V'annetta ( 3337 ra ). Le lendemain, 16 juillet, la même caravane, empêchée par ua terrible orage de remonter le glacier Brûlé — selon son intention — ne put partir qu'à 6 h. après-midi, prenant le chemin habituel de la Combe d' Oren. Mais au lieu d' aller jusqu' au col de Collon, elle se dirigea à l' est pour gagner le col de „ l' Aurier Noir " ( entre les points 3379 et 3359 ), où elle arriva à 10 h. 40 par un épais brouillard.
Après environ une heure d' attente, le temps s' éclaircit un peu, et les ascensionnistes se dirigèrent à marche forcée sur le point 3379, puis droit au sud, suivant la crête jusqu' au sommet peu caractérisé 3367. D' ici, l' arête devint plus laborieuse, parsemé de quelques obstacles, mais la cime de la Becca Vannetta fut néanmoins atteinte rapidement, à 12 h. 50. Une très grande dépression les séparait du „ Monte Chavante " plus au sud, sur lequel on distinguait un steinmann. Cette brèche, qui brise ainsi la chaîne, donne beaucoup d' allure à la jolie pointe de la Becca Vannetta, qui domine d' ailleurs fièrement le glacier Brûlé, sur lequel il semble qu' on puisse d' ici descendre assez facilement. Mais l' expédition remonta par la même arête au col de l' Aurier Noir, où son bagage était resté ( 2 h. 15 ), puis elle se dirigea sur le col de Collon ( 3 h. 20 ) pour rentrer enfin à Arolla à 5 h. 50.
P. 8. Tous les sommets de ces deux chaînons au sud du Mont Brûlé, bien que sur territoire italien, sont nommés et cotés sur l' assemblage de la carte Siegfried ( n° » 528, 531, 533 et 535 ).
Mont Blanc de Seilon, par l' arête nord. 20 juillet. Les mêmes ascensionnistes partirent à 2 h. 50 du matin d' Arolla par un temps admirable. Arrivés devant l' arête convoitée, ils l' examinèrent longtemps à la lunette, la trouvèrent trop rébarbative et renoncèrent à l' attaque, avec l' intention d' aller à la Ruinette. Mais, reprenant de l' audace un peu plus tard, ils revinrent sur leurs pas ( 6 h. 40 ), montèrent rapidement sur la selle qui sépare l' éperon rocheux 3222 de l' arête nord, et commencèrent l' assaut de cette dernière.
D' abord assez facile, cette arête se relève presque verticale vers le milieu, et une sorte de pyramide, composée de plaques très lisses, les obligea à un détour sourcilleux sur la pente de glace vive à l' ouest. Ils eurent ensuite à escalader toute une série de tours et de cheminées exigeant un travail ardu, et beaucoup de rocs peu solides devaient être essayés avant de s' en servir.
Enfin, à 11 h. 40, ils touchèrent, haletants, le sommet du Mont Blanc de Seilon, après 5 heures d' efforts.
A cause du soleil ardent qui amollissait les corniches bien connues de l' arête ouest, ils se mirent à redescendre celle-ci déjà à 12 h. 10.
Le Col de Seilon fut atteint à 1 h. 10 et Arolla à 4 h.
Persönliche Mitteilungen von M. Gallet, Sektion Chaux-de-Fonds.
Mont Clapier ( 3357 m It.K.. ). 21. Juli. Mr. Alfred Topham mit Jean Maître und Pierre Maurice. Der nächste Weg von Bionaz um den Stid-fuß von Punkt 2887 herum geht hinter dem Corno Primo durch und von da fast eben ins Faudery-Thälchen. In diesem stiegen sie 1j4 Stunde lang auf dem Rücken einer alten Moräne empor, dann westwärts über sehr steile Grashalden in einen steilen Kamin mit eingeklemmtem Stein. Von der Höhe des Kamins mußten sie etwa 50 Fuß absteigen, um den Fuß des Clapier-Morion-Rückens zu erreichen ( 3V4 Stunden von Bionaz ). Der Anstieg über die Wand bot keine großen Schwierigkeiten und der Rücken wurde nahe bei der tiefsten Einsattlung südwestlich vom Mont Morion in 3 Stunden erreicht. Der Gipfelgrat wurde dann in südwestlicher Richtung verfolgt und der Mont Clapier so in 1 Stunde erreicht. Abstieg direkt vom Gipfel über die steile Wand hinunter in 2 Stunden und nach Bionaz zurück 2 Stunden.
Becca Bovet ( 3404 m ) und Punkte 3283 und 3319 ( It.K .) in der Kette zwischen Val Sassa und Valpelline. Die Nämlichen stiegen von Valpelline die Val Sassa hinauf zu dem Gletscher in ihrem oberen Teil ( 3 Stundendann stiegen sie schräg auf in südwestlicher Richtung über rote Felsen auf Punkt 3283 ( 1 Stunde ) und über einen interessanten Felsgrat zu Punkt 3319 und Becca Bovet ( 114 Stunde ). Der Gipfel wurde benannt zu Ehren des Pfarrers von Bionaz. Abstieg über schlechte Felsen in östlicher Richtung und ein durch Steinfall gefährdetes Couloir hinunter zum Lac mort und zum Lac long ( 1 Va Stundenvon hier in IV2 Stunden nach Prarayé. A.J. Nr. 134, pag. 247.
Pointe des Avolions. 16. August. M. G. Jacot und Gefährten. Die so genannte Spitze befindet sich nahe dem Col des Avolions ( 2647 m ) zwischen les Follats ( 3130 m ) und le Bec de Serey ( 2867 m ) und wird auf ungefähr 3027 m geschätzt. Die Gesellschaft verließ die Panossière-hütte um 4 Uhr morgens, folgte zuerst der Moräne und querte dann den Gletscher schräg, um an den Fuß des Massivs zu gelangen ( Avolions oder Avouillons = Aiguillons ). Da die Slidflanke sich zu steil erwies, so versuchte man zuerst die Nordflanke, mußte aber nach 3 MStündiger gefährlicher Kletterei davon abstehen und wendete sich 150—200 Meter in einem Couloir absteigend dem Südkamm zu; über diesen erreichte man nach halbstündiger Kletterei den Gipfel. Abstieg auf dem gleichen Wege. E.d.A.. 1897, pag. 66.
Col de l' Oulie Cecca ( 3321 m ) zwischen La Sangla ( 3550 m ) und rOulie Cecca ( 3480 m ). M. E. Colomb und ein Genfer Clubist mit Joseph Quinodoz erreichten vom Glacier d' Otemma aus in B/4 Stunden diesen deutlich ausgesprochenen Übergang zwischen Glacier d' Otemma und Glacier de Bionaz, stiegen aber nicht auf der italienischen Seite ab, sondern gingen wieder zurück und erstiegen im Vorübergehen den Punkt 3199 im Nordkamm der Oulie Cecca oder Sziassa. E.d.A.. 1897, pag. 78 ff.
MetaVier. November 1892. MM. A. Chapuisat und Boverd stiegen von dem Dörfchen Beuson ( Vallée de Nandaz ) zur Kapelle St-Sebastien ( 12 Uhr ) auf der Alp de Cleuson hinauf, tra versierten das Thal in östlicher Richtung und stiegen über Trümmerhalden empor, bis sie den Nordgrat des Metallier, oberhalb des Glacier de Metal, und über diesen den aus mehreren Spitzen bestehenden Gipfel erreichten ( 4 Uhr ). E.d.A.. 1897, pag. 3.
Petite Dent de Veisivy ( 3189 m ) über den Südostkamm. 17. August. MM. P. A8ton-Binns und O. K. Williamson mit Jean Maître und einem Träger erstiegen diesen Gipfel in 2 Stunden vom Col de Zarminé, indem sie sich durchaus auf dem Rücken des Südostgrates hielten und alle fünf Gratzacken überkletterten, anstatt unter denselben durch zu traversieren. Eine große rote Pelszinne, ungefähr in der Mitte des Rückens und von Aroila deutlich sichtbar, machte besondere Schwierigkeiten. Der Abstieg wurde auf dem gewöhnlichen Wege über den Westgrat genommen. A.J. Nr. 134, pag. 246.
Les Diablons. Neue Wege von Osten und Westen. MM. Zschokke und Hahn mit J. Pournier erstiegen am 19. August 1895 den Gipfel direkt von Gruben im Turtmannthal aus, ohne den Col de Tracuit zu berühren. Den nämlichen Punkt 3612 hatte im Juli des gleichen Jahres ein Basler Student, Herr P., mit einem Zinalerführer direkt von Westen, ohne Berührung des Südgipfels ( 3540 m ), in sehr interessanter, teilweise schwieriger Kletterei erstiegen. E.d.A.. 1895, pag. 430, und S.A.C. XXXII, pag. 353.
Mischabeljoch ( Variante ). 9. August 1895. MM. Alfred Holmes, Eric Greenwood, J. J. Brigg und W. A. Brigg wurden beim Abstieg über den Weingartengletscher durch den Eissturz in den Felsrücken gedrängt, welcher im Punkt 3234 endigt; sie erstiegen diesen Rücken über leichte Felsen und stiegen über ebenfalls leichte, obschon etwas verwitterte Felsen auf den Nordarm des Weingartengletschers hinunter, welcher zwischen dem erwähnten Felsrücken und dem Südwestgrat des Täschhorns liegt. Diesem folgten sie dann bis auf den Hauptgletscher, dessen Eissturz sie auf diese Weise vermieden. A.J. Nr. 134, pag. 248.
Berner Alpen.
Petite Dent de Mordes auf neuem Wege. 17. August 1895. MM. Gaud und Ch. Veillon stiegen in IV4 Stunde anstrengender und schwieriger Kletterei direkt zum Gipfel auf über den Kamm, welcher dem Roc Champion gegenüber liegt. Diese Seite scheint schwieriger, aber viel weniger gefährlich als die von Martinets und ist den Steinschlägen nicht ausgesetzt. E.d.A.. 1896, pag. 389.
Klein-Breithorn ( cirka 3500 m ) und Feerikindl ( cirka 3400 m ). ( Beide im Kamm, welcher ziemlich direkt südlich verlaufend das Lauterbrunner Breithorn mit den Burstspitzen verbindet. ) 25. Juli. Mr. H. V. Reade mit Theodor und Johann Kalbermatten stiegen vom Inner-Thalgletscher über die Westseite ( gebrochene Felsen und gelegentliche Schneeflecke ) empor und erreichten so den Gipfelkamm. Da dieser zu zerrissen war, so traversierte man etwa 1 Stunde lang in der Westwand, erstieg dann wieder den Gipfelkamm und folgte demselben in flotter Felskletterei über mehrere Zacken hinweg zuerst zum niedrigeren und dann zum höheren Gipfel. Wirkliche Marschzeit von Ried 7 Stunden 50 Minuten und zurück 5 Stunden. A.J. Nr. 134, pag. 249.
Unteròächjoch ( cirka 3596™ ) zwischen Nesthorn und Unterbächhorn. 16. September. Mr. F. A. Satow mit Joseph Gentinetta und Alois Eyer überschritten von der Clubhütte aus den Oberaletschgletscher und hielten sich zuerst genau südlich von der Felswand, die im Punkt 2804 endigt; dann arbeiteten sie sich durch die Schrunde des vom Unterbächhorn kommenden Gletschers empor, bis sie die genannte Felswand nahe ihrer Vereinigung mit dem Hauptrücken erreichten. Die Wand des Hauptrückens gewannen sie vermittelst eines steilen Schneehanges und stiegen in den Felsen empor, bis sie die Höhe des Rückens gerade unterhalb und südlich von Punkt 3617 erreichten ( 4 Stunden von der Clubhütte ). Von hier stiegen sie über die steile Südwestwand ab, zwei Drittel des Weges gerade abwärts in den Felsen, dann südlich über ein Felscouloir hinüber und hinunter nach „ auf den Gandern " ( 2Va Stunden vom Paß bis zum Wasserfall ), von da durchs Gredetschthal nach Mund in l1h Stunden. A.J. Nr. 134, pag. 250.
Jägihörner ( 3510 m ). 28. Juli. Mr. Julien Gallet mit Joseph und Gabriel Kalbermatten. S.A.C. XXXII, pag. 113.
Lauterbrunner Breithorn über den Nordostkamm. 2. August. Die Nämlichen und Joseph Rubin. S.A.C. XXXII, pag. 120.
Hühnerstock. Traversierung mit neuem Abstieg über den Nordgrat. 6. August. HH. A. Baumgartner, H. Biehly, Plüß und R. von Wyß. Die Gesellschaft überschritt von der Gaulihütte die Kammliegg zum Gauligletscher in 30 Minuten, von da über den Gauligletscher und „ Im Hubel " zur Hühnerlücke ( 3191 m ) zwischen Hühnerstock und Punkt 3219 der Hinter-Trifthörner in 3 Stunden. Von der Htthnerlücke zu Punkt 3310 ( Südgipfel von Pfr. Baumgartner 1889 erstiegen ) in 1 Stunde 20 Minuten. Von Punkt 3310 zu Punkt 3348 ( Nordgipfel von Coolidge und Gardiner 1886 erstiegen ) in 1 Stunde. Abstieg über den Nordgrat bis zu einem Punkte etwa halbwegs zwischen Hühnerstock und Gletschergrind in 1 Stunde 15 Minuten. Hier bog die Gesellschaft nach Westen ab und erreichte etwas unterhalb der Hühnerlücke und oberhalb des Bergschrundes in 1 Stunde ihre Aufstiegsroute. Auf dieser kehrte sie in 1 Stunde 20 Minuten zur Gaulihütte zurück.
„ Unter günstigeren Verhältnissen wären die Zeiten bedeutend kürzer. Der Schnee war schlecht, die Orientierung auf dem Gletscher schwierig wegen dichten Nebels, die Kletterei ging langsam, weil wir zu vier waren. Der Grat zwischen Punkt 3310 und Punkt 3348 enthält einige Zacken, die nach Westen umgangen wurden. Der Nordgrat ist steiler und schwieriger als der Westgrat, bietet aber keine außerordentlichen Schwierigkeiten. Er wurde nicht weiter verfolgt wegen des schlechten Wetters, ist aber wahrscheinlich passierbar bis in den Hühnerthäligletscher hinunter. "
Persönliche Mitteilung von E. v. Wyß.
Sagizähne, Golegghörner und Steinlauenenhorn. 12.13. September. P. Montandon, A. Bernoulli und R. König. S.A.C. XXXII, pag. 332.
Punkt 3132 im Graugrat. P. Montandon. S.A.C. XXXII, pag. 333.
Lepontische Alpen, Punkt 3W0 und Punkt 3207 im Strahlgmt ( Binnenthal ). 13. Juli. Mr. Coolidge mit Chr. Almer, jun., machte die zweite Ersteigung dieser Gipfel auf neuem Wege vom Turbengletscher aus.
Persönliche Mitteilung von Mr. Coolidge.
St. Lorenzhorn. 15. Juli. HH. Dr. Jörger und Dr. Rliepp mit B. Schnyder. S.A.C. XXXII, pag. 132.
Grauhorn der Lenta von Norden. 4. August. Dr. Jörger mit B. Schnyder. S.A.C. XXXII, pag. 148.
Pancione Valeggia ( 2864 m ). „ Am 2. August 1896 stiegen die Herren Amberg und Züblin von All' acqua im Bedrettothal über Stab-biascio und Casa dell' Ospitale auf das Gletscherchen im Hintergrund der Valle Cavagnolo, traversierten östlich ein zweites Gletscherchen, um in die Lücke nördlich des c von Pone. Cavagnoli ( Siegfr.Blatt St. Gotthard ) zu gelangen. Von dort stiegen sie auf den Valeggiagletscher und umkreisten den angeblichen Pone. Cavagnoli nach Süden und Südwesten bis in die Lücke zwischen demselben und Punkt 2864. Von dieser Lücke, für die der Name Fuorcla Valeggia vorgeschlagen wird, stiegen sie wieder etwas ab auf den Valeggiagletscher und erreichten nach kurzer, aber ziemlich scharfer Kletterei den Gipfel des Punkt 2864, Poncione Va-leggia, den höchsten der am Valeggiagletscher liegenden Berge. Der Gipfel besteht aus drei sehr verwitterten Zähnen, muß übrigens von Süden her vermutlich leichter zu errreichen sein. Der Abstieg ging zur Fuorcla Valeggia, von dort zur Bavonapaßhöhe ( Übergang in die Valle Cavagnolo ), wieder hinab und hinauf zum Grandinaggiapaß und nach All'acqua zurück.Persönliche Mitteilung:von Dr. Züblin ( Sektion Uto ).
Urner und Glarner Alpen, Urirotstock. 3. Juli 1893. V. de Beauclaire mit drei Clubgenossen. Kanglischbergroute, von der Blackenalp zum Südgrat des Schloßstockes, westsüdwestlich von Punkt 2562; von hier zur Lücke bei Punkt 2562 und auf den gewöhnlichen Weg. Alp. 1897, pag. 23.
Fleckistock auf neuem Wege über die Ostwand. 26. Juli. HH. Ernst Clément und C. Schneider. Ab Wasen 1 Uhr 50 Min. nachts bei herrlichstem Wetter und durch das Meienreußthal nach Dörfli ( 3 Uhr 15 Min. ). Bald hinter dem Orte südwestlich abbiegend, in das zum Kartigelfirn hinanziehende Kartigelthal, anfangs einen undeutlichen Schafsteig verfolgend, später pfadlos über Geröll und Schrofen zum Gletscher, welchen sie 5 Uhr 45 Min. nordwestlich von Punkt 2181 ( Siegfr.Blatt 394 ) betraten ( vorher Frühstücksrast von 4 Uhr 50 Min. bis 5 Uhr 10 Min. ). Über den wenig zerschründeten Gletscher anfangs in südwestlicher, später in westlicher Richtung der imposanten, cirka 500 Meter hohen Ostwand des Fleckistockes entgegen. Die letzte Strecke ziemlich steil in Stufen zum Einstiege, der sich schräg links ( südlich ) unterhalb eines großen, weithin sichtbaren Schneefleckes der Wand befindet; etwa 200 - 300 Meter nördlich davon zieht ein steiles Schneecouloir empor, welches sie wegen der dasselbe im untern Teile durchsetzenden großen Firnschründe nicht zum Aufstiege wählten. Vermittelst einer schmalen Schneebrücke über die Randkluft auf ein schwach ausgeprägtes Band, wo Rast von 7 Uhr 40 Min. bis 8 Uhr. Dann schwierige Traverse nach rechts in ein seichtes Couloir und durch dasselbe zum Schneefleck, der an seiner nördlichen Ecke gestreift wurde. Oberhalb über gut gangbare Schrofen in derselben Richtung wie bisher weiter. Dann, da senkrechte Platten ein direktes Weiterklettern versperrten, sehr schwere, exponierte Traverse nach rechts in einen seichten Kamin und durch diesen cirka 60—80 Meter bei sehr brüchigem Gestein empor. Oberhalb wieder leichte Schrofen, dann etwas absteigend schwierige Traverse in die Scharte des Haupt(Süd-)Grates des Fleckistockes, unmittelbar nördlich vom ersten, großen Gratturme ( 11 Uhr 40 Min. ). Während Herr Schneider hier zurückblieb, erreichte Herr Clément allein über den 312Redaktion.
sehr interessanten Grat den Gipfel des Fleckistockes ( 12 Uhr 5 Min. ). Da keine Zeit mehr zu verlieren war, sofort zurück zur Scharte ( 12 Uhr 20 Min. ), von wo sie südwestlich durch ein steiles Schneecouloir abstiegen. Dasselbe verbreiterte sich bald, und sie konnten eine Strecke von cirka 500—600 Meter auf dem hier noch reichlich liegenden Winterschnee abfahren. Zum Schlüsse hatten sie noch eine ziemlich unangenehme Kletterei über „ die Flühen " hinab durchzumachen, dann standen sie um 1 Uhr 45 Min. auf der östlichen Seitenmoräne des Wallenbühlfirns. Von hier im Eilmarsche durch das Voralpthal über Wicki nach Gesehenen, wo sie 4 Uhr 15 Min. ankamen. Dieser Weg ist von den früher von Osten her eingeschlagenen ( E. Huber mit Gamma 1888, H. Brun und Genossen mit Gamma 1893, Mr. Coolidge mit Chr. Almer jun. 1894, H. Denzler mit Gamma 1895 ) vollständig verschieden und fällt erst in den letzten zwanzig Minuten des Anstiegs mit einem der Wege über die Westwand zusammen. Ö.A.Z. Nr. 466, pag. 291, und Nr. 4'67, pag. 318.
Düssistock mit neuem Abstieg über den Ostgrat. 21. Juli. MM. E. Burchell Rodway und H. J. Heard mit P. Brawand und J. M. Trösch verließen das Hotel „ Alpenclub " im Maderanerthal um 4 Uhr 30 Min. und erstiegen den Düssistock auf dem gewöhnlichen Weg über die Südwestwand und den Grat ( 11 Uhr ). Um 12 Uhr verließen sie den Gipfel und folgten dem östlichen Felsgrat über oder an zehn Felszacken vorbei; dann stiegen sie über den Nordrücken eines großen Felsturmes ungefähr in der Mitte zwischen Düssistock und Piz Cambriales ab. Sie erreichten den Hüfigletscher in 3 Stunden vom Gipfel und die Clubhütte in sk Stunden. Die Route ist interessant, die Felsen sind gut, aber wegen loser Steine auf den Gräten mußte etwas langsam gegangen werden. A.J. Nr. 135, pag. 353.
Albula-Grnppe.
Tinzenhorn von Nordosten. 13. August 1893. Herr J. P. Schmid von Filisur mit seinem Knecht Ardüser über den Grat von Fil da Scidier.* ) Fuorcla da Cravaratschas ( erste bekannte Überschreitung ). 13. August 1893. Die Nämlichen. Alp. 1897, pag. 43.
Tinzenhorn von Osten. 20. Juli. HH. D. Stokar und K. Linnebach mit P. Mettier. S.A.C. XXXII, pag. 4.
Pizzi della Crappa. 14. August. HH. E. Imhof und A. Ludwig. S.A.C. XXXII, pag. 33.
Piz d' Err vom Errgletscher aus. 15. August. Die Nämlichen mit P. Mettier. S.A.C. XXXII, pag. 39.
Piz Vadret über den Nordwestkamm. 16. September. Mr.W. Willson Greg mit Joh. Engi verließen Davos um 4 Uhr 50 Min. und erreichten um 7 Uhr 30 Min. Dürrboden im Dischmathal. Nach 1 Stunde Rast setzten sie ihren Weg auf der Westseite des Groß-Grialetschgletschers fort und erreichten um 11 Uhr 40 Min. den Schneesattel zwischen Piz Vadret und Piz Grialetsch. Nach einem Mittagshalt griffen sie den Nordwestgrat des ersteren um 12 Uhr 30 Min. an und folgten demselben über alle die zerrissenen Türme und Felsen, was große Vorsicht erforderte. Der Gipfel wurde in 21!s Stunden vom Schneesattel aus erreicht. Abstieg durch das Nordcouloir zum Groß-Grialetschgletscher. Der Dürrboden wurde in 2'12 Stunden vom Gipfel und Davos um 10 Uhr abends erreicht. A.J. Nr. 134, pag. 251.
Silvretta - Gruppe.
Mutiler über den Ostgrat. 30. August. Herr Alex. Burckhardt, welcher den Berg tags vorher vom Gipfel des Piz Lat rekognosciert hatte, brach von Schieins auf, verfolgte hinter der Teja nova den Gras-und Schuttgrat, der das östliche Triimmerkar der Val Ruinains im Osten begrenzt, bis an seinen Knotenpunkt und erstieg dann über den meist schuttbedeckten Ostgrat den gewaltigen Muttler. Nur mühsam, nicht gerade schwierig, doch volle Schwindelfreiheit erfordernd wegen des gewaltigen, mit schmalen Eisstreifen belegten Nordabsturzes. Abstieg nordwestlich, über die endlose Schutthalde zwischen den beiden Fernern, in das Maisesthal und nach Samnaun. Ö.A.Z. Nr. 438, pag. 271.
Fluchthorn auf teilweise neuem Wege längs des Südostgrates. 10. September 1895. Karl Bernhard, Dr. Alb. Narath, Karl Willner und Franz Wödl. Jamthal-Hütte ab 4 Uhr früh bei prachtvollem Mondenschein. Unterer Fluchthorngletscher 5 Uhr 45 Min. früh, Ende desselben 6 Uhr 15 Min. bis 7 Uhr früh. Nun über den steilen oberen Fluchthorngletscher stufenschlagend ( teilweise blankes Eis ) zur Scharte 8 Uhr 45 Min. bis 9 Uhr vormittags. Von hier benutzten sie nur cirka das untere Drittel des gewöhnlichen Anstieges, wandten sich dann auf die Fimberthalseite und längs des Südostgrates und teilweise auf demselben zum Gipfelaufbau des Fluchthorns. Indem sie letzteren nach rechts auf einem breiten Bande umgingen, kamen sie zum Schlüsse durch eine steile Rinne direkt auf die Spitze des Fluchthorns ( 33969 Uhr 50 Min. bis 10 Uhr 25 Min. vormittags. Abstieg auf der gewöhnlichen Route, die viel weniger interessant ist. Ö.A.Z. Nr. 443, pag. 10.
Fluchthorn. Neuer Übergang von der Rennerspitze zum Südgipfel. 27. August 1895. Herr A. Essich mit Führer Ladner von St. Anton hatte den mittleren Gipfel des Fluchthorns von der Jamthalerhiitte aus in 4112 Stunden erreicht. Von hier stiegen sie in 30 Minuten zur Scharte zurück, wobei sie dadurch, daß sie etwas länger auf den Bändern der Ostseite blieben und den Grat näher der Scharte zu überstiegen, die schwierigen Platten vermieden. Von der Scharte aus wandten sie sich nicht der steilen Schneewand zu, die direkt zum Südgipfel führt, da sie langwierige Stufenarbeit bekommen hätten, sondern nach der Westseite, stiegen über einen kurzen Schneehang hinauf, hielten sich auf schmalen Bändern anfangs in gleicher Höhe und gelangten, ungefähr von Nordwesten her ansteigend, in 30 Minuten von der Scharte aus zum Südgipfel. Die Kletterei ist kaum schwieriger als an der Rennerspitze. M.D.O. A.V. 1896, pag. 123.