Le VTT est en principe interdit sur les sentiers étroits
A propos du courrier de lecteur «Le VTT sur les sentiers n’est pas foncièrement interdit», «Les Alpes» 2/2021
La loi sur la circulation routière de 1958, bien avant l’invention du VTT, ne porte pas sur la question de savoir si les VTT sont adaptés aux sentiers de randonnée, mais sur la sécurité des piétons et des randonneurs. Elle a été conçue pour protéger l’usager du trafic le plus faible. Quel randonneur n’a jamais été effrayé sur des sentiers de randonnée étroits et escarpés par un cycliste descendant à vive allure? L’article 43 stipule: «Les véhicules automobiles et les cycles n’emprunteront pas les chemins qui ne se prêtent pas ou ne sont manifestement pas destinés à leur circulation, par exemple les chemins réservés aux piétons ou au tourisme pédestre.» Un sentier de randonnée étroit où les randonneurs doivent marcher les uns derrière les autres est donc en principe interdit aux vététistes, même s’il n’y a pas de panneau d’interdiction. Ces derniers n’existent que si les chemins sont suffisamment larges et que les piétons sont mis en danger par les cyclistes pour d’autres raisons (pentes raides, etc.). Les vététistes seraient à juste titre furieux si les randonneurs empruntaient leurs pistes, alors l’inverse est bien sûr aussi vrai.