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La photo et le nom du photographe ne suffisent-ils pas?
Courrier de lecteur à propos de l’édition 12/2021-1/2022 de la revue «Les Alpes»
Légende de l’image de couverture «Bouquetins dans la neige» (p. 5): «[...] Après de longues recherches, j’ai rencontré trois mâles, étonnamment farouches ce jour-là [...].» L’article «La faune au ralenti», paru dans la même édition, souligne l’énergie que la fuite coûte aux animaux.
Je suis conscient que le CAS se trouve au milieu d’énormes tensions. Mais manifestement, même au sein de la rédaction, il manque parfois un peu de sensibilité. La photo de couverture et la petite histoire qui l’accompagne me plaisent. Mais doit-on mentionner où cela s’est passé et dire que les animaux ont visiblement été dérangés? La photo et le nom du photographe ne suffisent-ils pas? Ce n’est certes pas mieux pour les animaux. Mais plus les indications sont précises, plus on risque de voir des gens qui voudront faire de même (et prendre la pose). Il peut en résulter une autre zone de protection (interdiction d’accès). Pourquoi ne peut-on pas simplement garder pour soi ces magnifiques rencontres?
