La montagne en couple
Noël, Pâques, la Pentecôte: pour la plupart des gens, les fêtes sont une occasion idéale de se réunir avec famille et amis.
A mon grand désarroi...
Rester à la maison pendant tout ce long week-end magnifique? Inconcevable! A en croire mes amis grimpeurs, la situation est similaire pour eux: les passionnés de montagne sont des asociaux, du moins aux yeux de ceux qui restent en plaine...
Nous nous sommes donc dit que c’était un sujet pour «Les Alpes», et nous avons envoyé notre auteure Peggy Frey enquêter sur les couples et les jeunes familles.
Que se passe-t-il lorsque deux personnes sont ensemble, mais qu’une seule aime la montagne? Ou quand tous deux sont des alpinistes passionnés? Certaines configurations sont-elles appelées à durer plus longtemps que d’autres? Et quelles sont les répercussions sur l’entourage? Les recherches de Peggy Frey montrent que le «comment» est déterminant. Si lui aime l’effort tandis qu’elle préfère admirer le paysage, cela peut s’avérer compliqué. S’il grimpe du 8a et s’impatiente lorsqu’elle se démène dans un 6a, le ton monte vite. A l’inverse, il ne supporte pas toujours si bien qu’elle grimpe mieux ou soit plus rapide que lui en montagne. On est dans le cliché, certes. Mais quand son partenaire part au Cervin au lieu d’aider à déménager, beaucoup trouveraient qu’on atteint là la limite de la tolérance.
Rendez-vous à la page 28 pour voir comment les couples surmontent ces obstacles, ou pourquoi la montagne peut être un motif de séparation. Dans l’édition d’août, nous présenterons des familles et les solutions qu’elles trouvent pour continuer à vivre leur passion.
L’article montre aussi que, si l’on veut concilier travail, famille et montagne, il ne reste plus beaucoup de temps pour les autres. Solution: les amis viennent avec. Et on se retrouve de nouveau dans le «comment»...