Des dialectes chez les marmottes
Comme les humains, les populations de marmottes se distinguent d’une vallée à l’autre par leurs «dialectes». Une gymnasienne thounoise l’a démontré dans le cadre de son travail de maturité en comparant les cris de deux populations de marmottes issues du Münstertal dans les Grisons et du Kiental dans l’Oberland bernois.Selon l’étude de Sarah Marmorosch, relayée en mai dernier par la SRF, la différence principale réside dans la fréquence des cris, plus haute dans le Münstertal. En outre, le premier d’une série de cris émis par une marmotte grisonne est plus long que celui émis par sa congénère bernoise. Pour l’étudiante, l’adaptation du rongeur à son milieu
Selon l’étude de Sarah Marmorosch, relayée en mai dernier par la SRF, la différence principale réside dans la fréquence des cris, plus haute dans le Münstertal. En outre, le premier d’une série de cris émis par une marmotte grisonne est plus long que celui émis par sa congénère bernoise. Pour l’étudiante, l’adaptation du rongeur à son milieu pourrait expliquer ces différences. L’environnement plus venteux, donc plus bruyant, du Münstertal, pourrait avoir conduit les marmottes à augmenter l’intensité de leurs cris. Des différences génétiques ou des adaptations sociales pourraient également jouer un rôle, selon la Bernoise, qui compte bien poursuivre ses recherches.