La ligne de vie conduit par des dalles inclinées à l’échelle du début, puis des échelons permettent de gravir une cheminée. La traversée facile de l’« Obelixquergang » est suivie d’une paroi abrupte équipée d’échelons, ensuite d’une succession de vires et de ressauts jusqu’à la rampe. Elle se grimpe aisément (excellentes marches et prises naturelles) et débouche sur une vire herbeuse. Brève traversée à gauche puis ascension par des échelons sur un ressaut vertical de 15 m de haut. Après le « Geissrücken », un banc en bois invite à marquer une petite pause. Il faut en profiter car les difficultés augmentent légèrement dans la suite de la paroi. Après une longue traversée facile, on attaque le prochain défi physique et mental : une paroi de 30 mètres de haut équipée d’échelons qui débouche sur la « Panoramica » qui tient ses promesses puisque l’on jouit d’un magnifique panorama et d’une vue plongeante. Des échelons conduisent ensuite par une dalle dépourvue de prises jusqu’à une autre traversée difficile qui exige une bonne technique ou un déploiement de force acharné. Intervient alors le prochain moment fort de cet itinéraire, le « Deichmannsteg », un pont népalais (3 cordes). Une fois cet exercice d’équilibre accompli, on peut s’inscrire dans le livre d’or. Mais ce n’est pas fini : il reste à gravir la « Klagemauer » de 40 m. Légèrement surplombante au début, elle met les bras à rude contribution. La fin s’apprécie plus comme un dernier cadeau : un petit pont en fer suivi d’un dernier ressaut avant de se retrouver à côté de la croix sommitale et de jouir de la vue étendue qu’offre la Sulzfluh (2817 m, 4¾ h). Ne pas oublier de verser une petite obole dans la caisse des constructeurs de la via ferrata. Ils vous disent d’ores et déjà merci !

Itinéraire associé: Sulzfluh : descente à St. Antönien Rüti