Le Sommet des Diablerets 3210 m Alpinisme
C'est la montagne la plus haute et la plus imposante des Alpes vaudoises. Le nom «Les Diablerets» porte à confusion avec le massif entier et le village.
La vue du sommet est exceptionnelle. Elle mérite d'être complétée par une visite à la Tête de Barme (3185 m) toute proche, d'où sont tombés les fameux éboulements de Derborence en 1714, 1749 et en 1881. Le dernier éboulement eut lieu en 1944. Le prochain est prévu, mais la date n'est pas fixée...
Le sommet est souvent gravi au départ du téléphérique du Sex Rouge en passant à proximité des nombreuses installations mécaniques du glacier de Tsanfleuron. L'amateur de solitude et de beauté sauvage préférera atteindre le sommet par le glacier de Prapio ou par le glacier de Pierredar et le Pas du Lustre.
La première ascension connue des Diablerets est celle de Gottlieb Studer en 1850. Après une première tentative en 1825, qui fut arrêtée à l'Epaule du Culan, Studer revint à la charge avec succès vingt-cinq ans plus tard par le même itinéraire du Culan. En 1856, Eugène Rambert est ses amis réussissaient la première ascension depuis Anzeinde via le col du Refuge et l'arête W.